Curiosité, cette sublime qualité managériale
Pourquoi une sublime qualité managériale ?
Pourquoi miser sur les collaborateurs qui (en plus du reste) sont curieux ?
Pour au moins 5 bonnes raisons !
1. En s’intéressant aux autres, ils créent ou renforcent les liens sociaux.
ils favorisent ainsi un climat favorable au partage, au bien-être et à la transversalité !
2. Par leurs questionnements, ils bousculent le statu quo, pointent parfois des incohérence & opportunités d’amélioration
Ils font progresser l’organisation, et cela même inconsciemment.
3. Leur soif d’apprendre les fait progresser plus et plus vite que les autres, et souvent ils transmettent en retour.
ils contribuent à la transmission du savoir en entreprise, organisation apprenante quand tu es incarnée !
4. Par la divergence et la sortie de cadre, ils dépassent les frontières établies, car… ils veulent savoir !
Ils peuvent trouver des solutions innovantes ou encore non envisagées face à un problème.
5. Ils déplacent notre regard et peuvent faire vaciller nos croyances.
Ils nous aident élargir notre champs de conscience et à dépasser des idées arrêtées.
Et dire qu’enfant, nous pouvions entendre que la curiosité est un vilain défaut…
Surtout ne pas trop poser de question, ou se poser de question, cela nous exposerait sûrement au risque ultime de « trop se prendre la tête »…
Voilà qui tend à bétonner cette assertion dans notre esprit et infuser plus tard la justification systématique quand il s’agit de « juste poser une petite question » ou que « désolé c’est une question bête… ».
Peut être à l’origine une confusion entre curiosité & voyeurisme…
Nous l’ignorons et vous ?
Nous repérons ces participants, ces managers qui se/nous questionnent, dessiner et cheminer sur leur courbe d’apprentissage à toute allure.
Toutes les raisons sont bonnes : comprendre, s’enrichir, élucider, faire relation…
Ce super pouvoir jalonne des destins comme une question en amène une autre.
Au risque d’une injonction supplémentaire à développer sa curiosité (comme son empathie ou sa résilience…) rappelons-nous à cette citation de Daniel Pennac « On ne force pas une curiosité, on l’éveille. » !
